Sunday, November 16, 2008

Just a matter of no time






"Les trois hommes l'avaient fait cuire sur des épineux dont la chair prit le parfum de thym ; ils s'étaient désaltérés avec du lait de chamelle et occupèrent l'absence du temps en parlant des autres faucons qu'ils avaient connus, comparant l'acuité de leur vision et l'acharnement qu'ils mettaient à traquer une proie, puis ils étaient repartis, dans leur quête éternelle du néant qui les incitait à le poursuivre : c'était le jeu favori du néant, celui qu'il joue toujours avec ceux qui rêvent d'infini."
Les têtes de Stéphanie, Romain Gary

1 comment:

Anonymous said...

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un coeur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement
(Aragon)